Mon ciel brille de deux soleils
Quand l’un m’apporte l’aurore,
L’autre allume mon couchant
Vois ! Je dois cette merveille
Aux jeux de Pollux et Castor
Tout de vert vêtus, c’est charmant
Les demi-dieux se sont parés
Du jade de tes yeux, si pur
Qu’on croirait leurs aubes taillées
Dans un voile tissé d’Azur
Et, complice gémellité,
Les feux follets des Dioscures
S’égaillent sur ta peau ambrée,
Guidant ma main sous tes guipures
Marc Novost
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