mercredi 1 novembre 2017

Doryann Marguet crowned at the Pink X Gay Awards 2017




Toutes nos félicitations à l’adorable Doryann Marguet qui vient d’être consacré meilleur acteur à la cérémonie parisienne des Pink X Gay Awards 2017 pour son rôle dans “Plaisir charnel” (Menoboy)!

Great news: the delicious French model Doryann Marguet has just been crowned Best Performer in the movie “Plaisir charnel” (Menoboy) at the Pink X Gay Awards 2017, in Paris. Congratulations!

 
© Doryann Marguet

© Doryann Marguet

© Doryann Marguet

 © Doryann Marguet


samedi 18 février 2017

Beauté italienne - Antonio Merone


Le film "Un altro pianeta" révèle le corps du charmant Antonio Merone jouant le rôle du policier Salvatore. Le réalisateur, Stefano Tummolini, nous fait admirer le superbe corps dénudé de l’acteur sur la plage. On regrettera que cette scène soit l’unique à montrer Merone complètement nu, puisqu’il passera le reste du film à se promener en maillot de bain. On appréciera tout de même le baiser, fort chaste, qu’il échange avec l’acteur Francesco Grifoni qui interprète un jeune blondinet légèrement pintade et pimbêche.


Un film qui ne vaut ni pour sa mise en scène, ni pour son intrigue. On peut toutefois souligner la maîtrise de la photographie tant il est difficile de réaliser des images pour un long métrage dont toute l’action se déroule en plein soleil, sur une plage.















Stefano Tummolini est peu connu du public. À noter qu’il participa au scénario de "Hammam" ; Tummolini fait d’ailleurs allusion au réalisateur de ce film, l’un des personnages  citant le nom d’Ozpetek pour le qualifier de très bel homme. Il réalisa plus récemment "L’estate sta finendo", un drame qui ne semble pas comporter beaucoup de nudités masculines ni de personnages homos, mais dont les jeunes acteurs représentent particulièrement bien les différents types physiques de l’Italien.








"Un altro pianeta"
Italie – 2008 – Stefano Tummolini
avec Antonio Merone (Salvatore), Francesco Grifoni (Cristiano)
Ein Tag am Strand, One Day in a Life



"Hammam"
Italie – 1997 – Ferzan Ozpetek
Hamam, The Turkish Bath, El baño turco, Das türkische Bad, Turkkilainen kylpylä, Турецкая баня, A törökfürdő


"L’estate sta finendo"
Italie – 2014 – Stefano Tummolini
avec Andrea Miglio Risi (Domenico), Marco Rossetti (Fabrizio), Fabio Ghidoni (Davide), Giuseppe Tantillo (Guido), Stefano Fardelli (Manuel)
Summer is Ending


dimanche 12 février 2017

Gaspard Noël en Islande



Gaspard Noël est un jeune photographe français se spécialisant dans l’autoportrait. Loin de l’affreuse mode des selfies, Noël se projette dans une nature brute, parfois seul, parfois entouré de ses propres doubles. De la froideur des glaciers islandais à la beauté monstrueuse des volcans canariens, sans oublier les sombres et maléfiques forêts de Pologne, Noël expose son corps d’athlète parfait dans des scènes fantasmagoriques, voire mythologique, tel Percée cherchant le chemin de l’Olympe.


De tous les paysages qu’il a pu affronter, l’Islande se présente certainement comme le lieu le plus envoûtant. Ce corps finement musclé, à la pilosité somptueusement répartie, se fond parfaitement dans l’Enfer scandinave, fait de glace et de neige, de vent glacé et de ciel ténébreux. La chaleur humaine de Noël tranche merveilleusement dans ce beau cauchemar de froideur bleutée.

Il a fallu toute la magie de la nudité pour que ce talentueux photographe trouve son style. D’un joyeux cabotin tantôt grimé en clochard, tantôt fagoté en acrobate, la disparition de ses vêtements lui a ouvert un champ d’exploration artistique extraordinaire, où sa beauté affronte les éléments les plus violents de notre Terre.

http://www.gaspardnoel.fr
https://www.facebook.com/gaspardnoelphotography/photos/












dimanche 29 janvier 2017

"L’ornithologue" de João Pedro Rodrigues


Déjà remarqué par les cinéastes homophiles pour "O Fantasma" et "Odete", João Pedro Rodrigues nous revient avec une histoire toujours aussi trouble, mais plus poétique et champêtre, plus théologique aussi.


C’est Paul Hamy, acteur français, qui tient le rôle principal, Fernando. Parti au fin fond du Portugal rural, aux abords de la frontière espagnole, il observe les oiseaux de la région à bord d’un canoë-kayak. Les yeux rivés à ses jumelles, il ne voit pas le courant s’accélérer et se retrouve emporté par les flots. Deux jeunes randonneuses asiatiques le découvrent au petit matin. Ce sera pour lui l’entrée dans un monde fantasmatique et éprouvant.

  
L’affiche du film a un petit air de déjà-vu, on pense tout de suite à "L’inconnu du lac", à l’atmosphère commune. Quant aux critiques, beaucoup lui trouvent un style et une thématique pasoliniens. La ressemblance est effectivement là, surtout dans la conclusion de l’histoire, mais est-ce vraiment le plus important ? Il me paraît plus intéressant d’insister sur une homosexualité complètement intégrée, qui n’a pas besoin de revendication ou de justificatif. Les ébats de Fernando et Jesus donne le sentiment d’un grand naturel entre les deux personnages ; la scène ressort particulièrement de la narration comme un havre de paix au milieu d’une histoire trouble et angoissante. Là encore, les corps sont filmés comme certains passages du film d’Alain Guiraudie, au point où l’on pourrait penser à une réponse portugaise au drame français sortie en 2013.







O Ornitólogo
Portugal, 2016
Réalisé par João Pedro Rodrigues
Avec Paul Hamy (Fernando/António), Xelo Cagiao (Jesus/Tomé), João Pedro Rodrigues



Nudités urbaines à Tórshavn



Capitale des îles Féroé, la petite ville de Tórshavn réserve quelques surprises aux rares visiteurs qui passent dans cette contrée lointaine, où les hommes sont grands, blonds et taciturnes, avares de paroles, bien qu’ils parlent parfaitement l’anglais, en plus du danois et de leur langue nationale, le féringien. D’années de vie sur ces îles, je n’ai toujours pas pu percer la glace autochtone, et pourtant, de glace, la vraie, il n’y en a point sur cet archipel où règne un éternel 9°C pluvieux.

Une météo triste et déprimante, un peuple froid et difficilement abordable, tout cela concourt à rendre les lieux inhospitaliers, sans compter la mauvaise réputation faite aux Féroé, provoquée par la chasse marine des baleines pilotes ; pratique traditionnelle choquante, certes, mais la pêche industrielle ne l’est-elle pas plus, elle qui ratisse les fonds des océans et qui met de la viande de dauphin dans les boîtes de conserve de thon ou dans les assiettes des aficionados de sushis, mode stupide comme le sont toutes les modes contemporaines. Et pourtant, à l’orée de quelques rayons de soleil, on ne peut que rester en extase devant ces quelques exemples de nudités masculines urbaines qui parsèment le centre administratif de ces lointaines parcelles de l’ancien monde viking.

Plusieurs de ces sculptures sont l’œuvre de l’artiste local Hans Pauli Olsen.













Maður og kona, Janus Kamban, 1972 





Le disque solaire de Thor, vestige viking, tout au bout de la Vieille ville.





  Sirkus s’affiche comme le seul bar homosexuel de la
capitale, pour une ville de 12 000 habitants, c’est déjà bien.



Ici, comme en Islande, le Peuple caché
reste présent dans l’imaginaire collectif.







Carte postale trouvée dans un restaurant, annonçant un opéra.