lundi 26 mars 2018

Calendrier naturiste - les Naked Gardeners


Quand la nudité masculine reste charitable et rentable.


Dans le rayon des calendriers d’hommes qui se déshabillent pour la bonne cause, nous avions eu les pompiers, les rugbymen, les étudiants, les prêtres orthodoxes, les associations de quartier, les modèles du monde de la pornographie et j’en passe, mais je n’avais jamais entendu parler des jardiniers.


Ça n’est pourtant pas nouveau puisque le calendrier Perenial des Naked Gardeners, qui se nomment eux-mêmes les Grubby Gardeners, a été réalisé pour l’année 2015. Un projet qui a rencontré un certain succès puisqu’un nouveau calendrier est publié pour l’année 2018 que vous pouvez encore vous procurer sur ce lien.


Voilà donc le corps nu de l’homme mis à contribution, cette fois pour venir en aide aux horticulteurs dans le besoin. Louable intention, mais qui soulève encore une fois la place de la nudité dans nos sociétés. Il est évident qu’une majorité écrasante des acheteurs se précipitent sur ce genre de calendriers, non pas pour le fait de donner, mais pour la bonne excuse de reluquer des mecs à poil, voire de récompenser l’audace d’afficher une nudité (souvent suggérée) sur papier glacé.



Personnellement, mon choix de faire un don est totalement dissocié du support ; je n’attends rien en retour donc je ne me laisse pas appâter ni par la nudité, ni par l’audace du projet. Dans le même ordre d’idée, l’achat de ce type de calendriers me tentera uniquement pour la qualité du résultat, s’il y a une œuvre de charité derrière, je n’en ai que faire.




Toutes les photos sont sous copyright Perenial.

Jordan Fox s'invite au cours d'une réflexion


Réflexion existentielle sur la vie d’un blogue en pensant à Jordan Fox !

© Jordan Fox – Dunes d’Arcachon, Aquitaine

Bientôt quatre années d’existence pour ce blogue. On m’avait pourtant bien prévenu : les premiers jours sont remplis d’excitation, les idées se bousculent les semaines suivantes, elles se raréfient au bout de quelques mois et il ne faut pas plus d’un an pour que cette merveilleuse page intime ouverte sur le monde ne ressemble plus qu’à un cimetière de projets inachevés.

© Jordan Fox – Devant le Parlement hongrois, Budapest

© Jordan Fox – Suva, aux Fidji

Quoi faire pour se motiver et ne pas se contenter de balancer des photographies d’hommes nus, comme tant d’autres se résolvent à le faire. Mais enfin, que serait un blogue recherchant une homosexualité originelle, sans le fatras politique qui l’encombre, si l’on y soustrait l’essence même du désir : l’homme et sa nudité. Je ne peux concevoir parler d’homosexualité sans la vue d’un muscle tendu, de fesses sculptées, du regard d’un modèle qui n’a pas changé depuis les temps antiques où sa beauté se gravait dans le marbre.

© Jordan Fox – Kiev, Ukraine

© Jordan Fox – Défi à la Mer morte

Tout cela m’amène à songer à un corps qui m’a marqué : l’acteur alsacien Jordan Fox. On peut regretter ce malheureux pseudonyme ; on eut autrement préféré Johan Fuchs. Les traits carrés de l’Alsacien sans nulle doute de souche germanique, un physique brutal et massif, des attributs hors normes et surtout un goût affirmé et assumé pour le voyage font de cette étoile filante de la pornographie un véritable bijou à contempler, histoire de se replonger dans le plaisir d’alimenter ces pages qui se veulent intuitives, spontanées, sans autre but que de laisser une trace d’une envie ou d’un coup de cœur du moment.

© Jordan Fox – Minsk, Biélorussie

© Jordan Fox – Nouméa, Nouvelle-Calédonie

Pourtant, la question essentielle n’a pas encore trouvé de réponse adéquate. Comment trouver la discipline pour fournir un contenu satisfaisant à un auditoire en attente de textes et d’images ? Peut-être le problème vient-il d’un projet trop vague, sans but affirmer… mais n’est-ce pas là tout l’intérêt d’un tel projet : aucune limite sinon celles propres à l’auteur et de la patience du lecteur.

Je vais m’arrêter ici, alors que Jordan Fox s’exhibe encore aux quatre coins de la planète et vous laisse seul juge de la future évolution de ces pages.

© Lucas Kazan – "Rough & Tender"