jeudi 28 mai 2015

Toute première fois - Pio Marmaï homo


Toute première fois est un écrin pour le corps de Pio Marmaï. Chaque scène révèle une chair tendre et généreuse, des fesses qu’on croirait sorties d’un tableau d’Antonio Carracci, des hanches volées à une sculpture d’Hercule. Pio Marmaï a sa place parmi les Dieux.

Les principales séquences émotion et leur position dans le film :

La scène d'introduction (à 1mn15)

Douche matinale après adultère vaginal (à 3mn)

Tentative de déstabilisation dans les vestiaires
par Charles / Franck Gastambide (à 13mn30)

Séance de déshabillage improvisée (à 14mn)

Douche en soirée après devoir conjugal raté (à 18mn)

Défi glacial dans la campagne suédoise
(avant-dernière scène, à 1h22)

samedi 23 mai 2015

Salatut elämät - émois finnois


Salatut elämät est un téléroman finlandais diffusé depuis 1999 par la grande chaîne commerciale du pays, MTV3. Tout comme Coronation Street, Verbotene Liebe ou Plus belle la vie, ce rendez-vous quotidien détaille la vie des habitants d’un quartier d’une ville, ici à Helsinki, à travers de petites histoires mélo-dramatiques où toute l’âme humaine apparaît dans sa glorieuse banalité.


Loin de moi l’idée de condamner le visionnage de tel programmes, il vaut mieux rire des déboires de personnages fictifs plutôt que de s’apitoyer sur nos petites contrariétés et autres contingences incessantes. Mais avouons quand même que le rythme industriel de production de ces fictions est soutenu donc léger, voire mauvais. Cependant, un cadre nordique, une langue exotique, des blonds aux yeux bleus dans leurs intérieurs épurés … tout cela se mélange en un agréable spectacle, assez rare en ces temps de multiculturalisme forcené.

L’intérêt international pour Salatut elämät apparaît en 2012 où, parmi les personnages récurrents apparaît Elias Vikstedt (Petteri Paavola), lycéen homosexuel fraîchement rentré d’une expatriation à Bruxelles. Le harcèlement scolaire, thème à la mode et phénomène enfin pris en compte, sera le moyen de faire se rencontrer Elias et Lari Väänänen (Ronny Roslöf), ce dernier étant d’abord le harceleur puis l’amoureux secret du premier. Suivront ensuite de nombreux épisodes de va-et-vient sentimentaux jusqu’à la rupture qui entraînera Elias dans les bras de Miksa Koistinen (Juska Reiman) puis à quitter la Finlande pour repartir en Belgique … momentanément bien sûr, on nous promet un retour prochain. Entre temps, Lari a trouvé en Kalle Laitela (Pete Lattu) un nouvel amour, mais celui-ci résistera-t-il au retour d’Elias ?

Les principaux personnages homosexuels : 

Elias

Lari

Miska

Kalle

* * *

 Première rencontre ...

 ... il y a de l'électricité dans l'air


* * *

 Elias aurait dû être tabassé ...

 par Lari et sa bande de joueurs de hockey ...

 mais Lari se retrouve seul avec Elias ...

 et ni tenant plus : c'est le premier baiser !


* * *

 Quelques épisodes plus tard ...

 leur relation, bien qu'encore secrète, est consommée !




* * *

 Le couple sera mis en péril avec l'arrivée de Miska

Miska et Elias d'un côté

* * *

 Lari et Kalle de l'autre



 Septembre 2015 : Lari et Kalle sont toujours ensemble ...

... ils vivent désormais ensemble

 Octobre 2015 : face à la pression de sa belle-famille
concernant sa paternité caché, Lari doit prendre une décision

 la décision est prise : à la veille de son union avec
Kalle, Lari quitte Helsinki et Ronny Roslöf, la série !

alors que Lari s'en va, il croise sans s'en douter Elias
qui revient de Bruxelles. Lari est maintenant un
personnage du passé.


Pour tous ceux qui veulent rentrer dans l’univers du quotidien en finnois, des vidéos sous-titrées en anglais existent sur YouTube.

Les premiers épisodes sont diffusés par missfinlandia :

Après quelques soucis avec l'hébergeur, ce compte a diffusé la suite des épisodes sous le nom de Elias' Story après que la production du téléroman lui ai donné l'autorisation de montrer ces extraits :

L’homosexualité a été prise en compte dès le début du téléroman, puisque Kalle y est présent depuis 1999. Ce lien raconte son histoire :


Un jeune Kalle en passe d'affronter son père
au sujet de sa sexualité



Nudité oudmourte ratée


La petite république d’Oudmourtie, entité autonome de la région de la Volga, dans l’ouest de la Russie, ne brille pas par l’activité de son industrie cinématographique. Aussi, ai-je regardé avec attention ce premier film entièrement en langue oudmourte, réalisé par le Polonais oudmourtophone Piotr Pałgan. Filmé à la campagne, Baie-fraise relate les amours du jeune Maxime (Костaнтин Никитин, Constantine Nikitine) pour la chanteuse Victoria. Le réalisateur en profite pour égratigner la population russe, majoritaire dans la république, qui ne manque pas une occasion pour dénigrer identité et coutume autochtone … attitude typique des tribus exogènes quand leur nombre fait poids.


C’est peut-être un cliché, mais qui dit campagne de la Grande Russie et de l'Europe du Nord, dit forcément sauna, et sauna il y a bien dans ce film. On y voit même, et lui seul, le bel acteur oudmourte. Mais voilà que Piotr Pałgan n’a pas saisi toute l’ampleur de son projet : il passe à côté de LA scène qu’il fallait tourner : Maxime courant nu de sa maison traditionnelle au sauna, Maxime nu dans les vapeurs, Maxime nu revenant vers son habitat, Maxime nu se rhabillant dans sa chambrée … eh non, malheureusement le jeune Constantine Nikitine ne dévoilera que son torse glabre dans cette scène et la suivante, symbolisant ainsi un incroyable rendez-vous manqué avec l’histoire du cinéma, en tout cas le mien !















Le film est disponible sur YouTube en version originale, sous-titré en espagnol.


Узы-Боры (Ягода-Клубника en russe)
Sortie en 2011

Le nouvel incube de Russel T. Davies : Freddie Fox


Seize ans après avoir fait découvrir la Canal Street de Manchester à travers Queer As Folk au public homo du monde entier, bien que ce même public ne se souvienne que de la version étatsunienne, le réalisateur britannique Russel T. Davies revient avec une nouvelle série : Cucumber.

Cucumber suit l’existence d’un quadragénaire, Henry Best (interprété par Vincent Franklin), qui ne fait pas partie du gratin de la secte gay des LGBT : il est petit, grisonnant, presque chauve, bedonnant et ne travaille ni dans les médias ni dans le domaine artistico-culturel, bref il est inexistant, invisible, informe et sans intérêt, statut qu’il partage avec 90% des homosexuels du monde occidental. Et pourtant, il est le héros principal de cette histoire ; un bon point pour cette nouveauté.


Sauf que, il fallait bien vendre cette série à l’audience gay et, soyons honnête, il est plus agréable de voir de beaux garçons en slip kangourou plutôt de gras hommes en caleçon flottant. C’est ainsi qu’apparaît l’incube de service : Freddie (joué par Freddie Fox), peau blanche, blond style champ de blé, garce et salope à souhait, s’en est presque raciste envers les Caucasiens !

 Freddie, le vil tentateur

 Freddie, jeune, beau, arrogant, insolent

 Freddie, une créature des Enfers

 Freddie, comme on aimerait être envoyé aux Enfers

Freddie, la salope au visage d'ange, l'incube incarné

Cette série nous amène son lot de tendance contemporaine : la jeunesse, baignée dans l’ambiance métrosexuelle, ne semble plus attacher beaucoup d’importance à l’identité sexuelle et se ploter entre garçons, se filmer en train de s’embrasser ne semblent plus poser de problème. On voit ici l’impact d’une société narcissique, toute définie par les réseaux sociaux et la pornographie au quotidien. Ne blâmons pas la pornographie, mais plutôt ses utilisateurs trop jeunes pour vraiment en profiter ! Quant à penser que l’identité sexuelle n’a plus d’importance et que la jeunesse britannique serait soudainement contaminée par les mœurs continentales tchécoslovaques, il en va là de fantasmes exagérés de la part du réalisateur.

On découvre également une Manchester tournée vers le multiculturalisme, le Royaume-Uni ayant visiblement adopté le principe de ‘quota ethnique’ dans ses productions audiovisuelles, à l’instar des États-Unis, et légitimant par la sorte la visibilité du Grand Remplacement et de l’arrivée massive de populations extra-européennes qui ne seront pas renvoyées et pour lesquelles le peuple de souche devra faire de la place. On nage dans un cauchemar dessiné par Renaud Camus ou Michel Houellebecq.


L’utilisation du personnage de Hazel, mère de Vince Tyler dans Queer As Folk et incarnée par Denise Black, rend nostalgique de cette première création. Après l’insipide Bob & Rose, on peut qualifier cette nouvelle série de divertissante, excitante par moment, mais comportant trop d’aspects politiquement corrects particulièrement affligeants, sans aucune perspective d’avenir. Les nouvelles générations ne rêvent plus, elle dévore le temps présent … ou les éduque-t-on dans un comportement chronophage pour mieux les contrôler ?



La véritable innovation de Cucumber est la diffusion simultanée d’une sœur jumelle, Banana, dont le principe est d’explorer le temps d’un épisode la vie d’un personnage secondaire, voire complètement annexe aperçu dans la série première. On aura ainsi eu le plaisir de retrouver Luke Newberry (héros homo et zombie de In the Flesh) quelques minutes dans les bras de Freddie Fox pour l’épisode 5 de Cucumber, mais également le temps de tout un épisode (toujours le cinquième) de Banana.

 Josh (Luke Newberry) dans les tréfonds de Freddie Fox





Luke Newberry dans le rôle Kieren pour In the Flesh

à nouveau Josh dans le 5ème épisode de Banana

Et pourtant, qu’il est beau cet incube, on se donnerait tout entier au royaume d’Hadès pour lécher goulûment ses formes affriolantes comme le faisait Stuart avec Nathan. La chair est faible, comme disent les adorateurs du Mort-Vivant. 

Le magnifique postérieur de Freddie Fox



 Stuart (Aidan Gillen) dans Nathan (Charlie Hunnam)

Queer as Folk UK ou la jeunesse regrettée de l'acteur Charlie Hunnam


Troublante trouvaille : Freddie Fox aurait-il posé nu pour le photographe étatsunien Howard Roffman ? Le modèle blond qui apparaît dans l'album "Christopher and the Boys" lui ressemble fortement.
Je vous invite à consulter cet ouvrage et d’observer attentivement ce bel et blond jeune homme au regard espiègle qui a tant tourmenté le photographe : nu sur la plage dans le chapitre "Happy" et tout aussi nu mais à l’humeur presque érectile dans "Sultry" … 23 clichés d’un certain J.C., jeune modèle d’origine britannique qui n’est autre, à mon humble avis, que notre fameux renardeau.


J.C. ou Freddie Fox ???