Disons-le sans
détour, les VoigasPlattler sont à la danse folklorique ce que les Dieux du
Stade sont au rugby : un vent d’air frais, un regard neuf, un joyeux
dépoussiérage pour le plaisir des yeux.
Schuhplattler … une
bourrée bavaroise, un anachronisme qui n’a plus lieu
d’être, une 'teutonitude' infâme aux
douces oreilles latines ? Il faut avoir du sang allemand pour frémir au
bruit de la main qui frappe la culotte de cuir (Lederhosen) au son de
l’accordéon, j’en conviens. Tout intellectuel enfargé dans son snobisme à
l’horizon barré par le périphérique parisien ne pourra qu’être génétiquement
indisposé par ces rythmes traditionnels venus du sud du monde germanique.
Et pourtant, comment
ne pas fondre devant ces hommes autrichiens avec leurs petites chemises
blanches ou à carreaux qui cachent, pour certains, des corps athlétiques des plus délicieux.
Depuis 1999, les VoigasPlattler arpentent les scènes de tout le pays, bien en
rang ou tête-bêche.
Quelques visages -et
courbes- retiennent tout de suite l’attention … Harald Falzberger, Johannes
Greinöcker, Andres Mallinger, et surtout Simon Huspek. Et c’est avec un certain
plaisir qu’on les découvre (presque) dans le plus simple appareil sur la page
Mitglieder (membres de la troupe) de leur site www.voigasplattler.at (nein, es ist noch nicht auf franzosisch übersetzt ... Schade).
Pour un condensé de
leur quotidien, suivre cette vidéo :
Et quand certains n’ont
de cesse de tomber dans les effets de mode [syndrome de l’ice bucket], les VoigasPlattler préfèrent se
montrer originaux, d’enfiler des Dirndln et de se lancer dans une vraie marre.
Alors, conquis ?
À quand un calendrier les Dieux du Schuhplattler ?
©VoigasPlattler
©VoigasPlattler
Einfach ausgezeichnet !
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