Ce magnifique
postérieur est un des éléments du Déluge, œuvre d’Antonio Carracci, peintre
italien né à Venise, vers 1583. Le tableau est exposé au Louvre.
Alors que des hordes
de touristes japonais glapissent devant le regard de la Joconde, alors que des
troupeaux de touristes américains traversent au pas de course la galerie* des
peintures italiennes, alors que se déversent dans les salles une marée de corps
improbables accrochés à leurs audiophones, cette œuvre magistrale passe
totalement inaperçue.
Peut-on être
hétérosexuel et peindre un tel fessier en tout innocence ? Peut-on choisir
un modèle affublé d’une telle grâce arrière pour la seule beauté de
l’art ? Le nom de Carracci (francisé en Carrache) n’apparaît pas dans
Homosexuels et bisexuels célèbres de Michel Larivière. Un oubli de l’auteur, un
oubli de l’histoire ?
Diluvio universale, 1616
Musée du Louvre,
Paris, France, Union européenne.
Denon, 1er
étage, grande galerie, salle 12.
* mille excuses pour
mon orthographe, j’aurais dû écrire ‘gallerie’ pour mieux me faire comprendre.
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