lundi 29 septembre 2014

Les plus belles fesses de la terre entière


Ce magnifique postérieur est un des éléments du Déluge, œuvre d’Antonio Carracci, peintre italien né à Venise, vers 1583. Le tableau est exposé au Louvre.





Alors que des hordes de touristes japonais glapissent devant le regard de la Joconde, alors que des troupeaux de touristes américains traversent au pas de course la galerie* des peintures italiennes, alors que se déversent dans les salles une marée de corps improbables accrochés à leurs audiophones, cette œuvre magistrale passe totalement inaperçue.




Peut-on être hétérosexuel et peindre un tel fessier en tout innocence ? Peut-on choisir un modèle affublé d’une telle grâce arrière pour la seule beauté de l’art ? Le nom de Carracci (francisé en Carrache) n’apparaît pas dans Homosexuels et bisexuels célèbres de Michel Larivière. Un oubli de l’auteur, un oubli de l’histoire ?


Diluvio universale, 1616

Musée du Louvre, Paris, France, Union européenne.
Denon, 1er étage, grande galerie, salle 12.

* mille excuses pour mon orthographe, j’aurais dû écrire ‘gallerie’ pour mieux me faire comprendre.



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