Réflexion
existentielle sur la vie d’un blogue en pensant à Jordan Fox !
© Jordan Fox – Dunes d’Arcachon,
Aquitaine
Bientôt quatre années
d’existence pour ce blogue. On m’avait pourtant bien prévenu : les
premiers jours sont remplis d’excitation, les idées se bousculent les semaines
suivantes, elles se raréfient au bout de quelques mois et il ne faut pas plus
d’un an pour que cette merveilleuse page intime ouverte sur le monde ne
ressemble plus qu’à un cimetière de projets inachevés.
© Jordan Fox – Devant
le Parlement hongrois, Budapest
© Jordan Fox – Suva,
aux Fidji
Quoi faire pour se
motiver et ne pas se contenter de balancer des photographies d’hommes nus,
comme tant d’autres se résolvent à le faire. Mais enfin, que serait un blogue
recherchant une homosexualité originelle, sans le fatras politique qui l’encombre,
si l’on y soustrait l’essence même du désir : l’homme et sa nudité. Je ne
peux concevoir parler d’homosexualité sans la vue d’un muscle tendu, de fesses
sculptées, du regard d’un modèle qui n’a pas changé depuis les temps antiques
où sa beauté se gravait dans le marbre.
© Jordan Fox – Kiev,
Ukraine
© Jordan Fox – Défi à
la Mer morte
Tout cela m’amène à
songer à un corps qui m’a marqué : l’acteur alsacien Jordan Fox. On peut regretter ce malheureux pseudonyme ; on
eut autrement préféré Johan Fuchs.
Les traits carrés de l’Alsacien sans nulle doute de souche germanique, un
physique brutal et massif, des attributs hors normes et surtout un goût affirmé
et assumé pour le voyage font de cette étoile filante de la pornographie un
véritable bijou à contempler, histoire de se replonger dans le plaisir
d’alimenter ces pages qui se veulent intuitives, spontanées, sans autre but que
de laisser une trace d’une envie ou d’un coup de cœur du moment.
© Jordan Fox – Minsk,
Biélorussie
© Jordan Fox – Nouméa,
Nouvelle-Calédonie
Pourtant, la question
essentielle n’a pas encore trouvé de réponse adéquate. Comment trouver la
discipline pour fournir un contenu satisfaisant à un auditoire en attente de
textes et d’images ? Peut-être le problème vient-il d’un projet trop
vague, sans but affirmer… mais n’est-ce pas là tout l’intérêt d’un tel
projet : aucune limite sinon celles propres à l’auteur et de la patience
du lecteur.
Je vais m’arrêter
ici, alors que Jordan Fox s’exhibe
encore aux quatre coins de la planète et vous laisse seul juge de la future
évolution de ces pages.
© Lucas Kazan – "Rough
& Tender"
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